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Retour sur la table ronde - Janvier 2023

Retour sur la table ronde - Janvier 2023

À partir du 10/02/2023



Le 27 Janvier dernier a eu lieu la première table ronde organisée par BIO GOLFE Coopérative Biocoop autour des enjeux de l’agriculture bio en 2023 (ouverte à tous).


En format « débat », Joël Penguily, président du Conseil d’Administration Bio Golfe, a formulé ses vœux à la trentaine de sympathisants, consommateurs et coopérateurs. Les questions ont été nombreuses afin de comprendre la situation du marché actuel et imaginer des leviers pour passer le cap de 2023, ensemble.

En seconde partie de soirée, nos 4 intervenants Christophe Lefèvre (administrateur bénévole Bio Golfe et producteur Ferme du Vincin), Franck Rougal (Bretagne Viandes Bio), Jean-Charles Metayer (GAB du Morbihan et producteurs du coin) et Adrien Vandermersch (la filière 56 et producteurs « la petite ferme ») ont débattu autour du choix d’Être agriculteurs bio aujourd’hui, des impacts positifs de cette agriculture engagée, de la compréhension des différents labels, des coûts cachés de l'agriculture intensive liés aux pesticides, ou encore de leurs visions à plus ou moins long terme de l’agriculture BIO de Demain.


Retrouvez la présentation : ici


De gauche à droite : Jean-Charles Metayer (GAB 56 et producteurs du coin), Adrien Vandermersch (la filière 56 et producteurs « la petite ferme »), Christophe Lefèvre (administrateur bénévole Bio Golfe et producteur Ferme du Vincin), Franck Rougal (Bretagne Viandes Bio)

Joël Penguily, président du conseil d’Administration s’est vu interrogé sur les questions suivantes : En quelle année, le déclin a-t-il commencé pour Bio Golfe ? Comment converger pour toucher les pouvoirs publics et politiques ? Comment pourrions-nous faire de l’agriculture bio un débat de société (relocalisation de l’emploi et les modes de consommations, la loi Egalim...).


Ni optimistes, ni pessimistes, déterminés !

Cette table ronde est la première d’une série de 4, proposée tout au long de l’année afin d’aborder la question de l’agriculture biologique sur des thématiques comme la santé, le territoire, l’écologie ou encore la justice sociale et alimentaire. Être informé pour mieux consommer… 

Elles seront l’occasion de revenir sur le rapport des consommateurs aux filières bio et l’importance de communiquer, expliquer aux consommateur les garanties permises par le label agriculture biologique.

Merci à Rémi et son équipe pour les galettes des rois maison qui nous ont régalés lors de cette soirée.

Communiqué "Halte aux marées vertes"

Va-t-on laisser mourir le bio sans réagir ? Conséquence de l’accumulation de crises, toute une filière est menacée. Son intérêt pour répondre aux enjeux sanitaires et environnementaux est pourtant indiscutable. Après plusieurs années de forte croissance, le secteur bio subit des turbulences d’une grande violence, qui mettent à mal toute la chaîne, des producteurs aux distributeurs. Certains producteurs bios sont contraints soit de brader leurs productions dans le secteur conventionnel, soit d’arrêter l’activité bio. Pour équilibrer les marchés, certains opérateurs économiques encouragent même à la « déconversion » du bio vers le conventionnel. Au moment où tous les indicateurs sanitaires et environnementaux virent au rouge vif, comment ne pas souligner l’absurdité de cette situation ? Comme l’affirme très clairement le rapport de la Cour des Comptes du 30 juin 2022 sur le soutien à l’agriculture bio (1), l’impact de l’agriculture biologique sur la santé, le climat, la biodiversité, les pollutions de l’eau et de l’air est évident. Dans les faits, la politique actuelle de soutien à l’agriculture tourne le dos aux préconisations de ce rapport. Les aides publiques vont très largement à l’agriculture conventionnelle, qui laisse pourtant à la charge de notre société ses dégâts sanitaires (maladies des usagers des pesticides et des riverains) et environnementaux (pollution de l’air, de l’eau, du sol ; destruction de la biodiversité).Parmi les aides publiques, on peut citer le soutien aux productions industrielles porcs ou volailles au printemps 2022 d’un montant de 450 M€ pour subvenir aux conséquences des crises. On peut aussi citer le trop valorisant label HVE (Haute valeur environnementale) qui reçoit autant d’aides que le bio, alors qu’il admet l’usage des pesticides. Escroquerie scandaleuse.

Est-il normal qu’on mette sous perfusion une agriculture dont les coûts cachés sont payés par nos impôts, pendant qu’on laisse au bord du chemin une agriculture plus exigeante qui préserve la santé humaine et l’environnement ?



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