Les emballages comptent pour beaucoup dans l’empreinte environnementale des produits alimentaires. Si le verre bénéficie d’une image plutôt vertueuse, l’empreinte environnementale de son recyclage est mal connue. L’explosion des coûts de l’énergie est un révélateur : l’énergie consommée pour le recycler est telle que le prix des bouteilles a augmenté de 40 à 50% depuis le début de l’année. Des verriers ont même annoncé la fermeture de fours cet hiver.

Recycler le verre nécessite de le fondre à 1 500 °C pendant 24h. Ainsi, réemployer une bouteille plutôt que de la recycler, c’est jusqu’à 79% de gaz à effet de serre en moins[1] ! C’est aussi jusqu’à 95% de sable en moins[2]. En effet, on ne peut pas produire des emballages 100% issus de matières recyclées. Or le sable est la deuxième ressource la plus consommée sur Terre après l’eau[3], et son extraction contribue à la dégradation des milieux naturels et à la perte de biodiversité. Autre constat, surprenant : le réemploi utilise 33% d’eau de moins que le recyclage !

. Le transport en casiers, permettant le retour des emballages vides, permet lui de réduire la dépendance au carton, autre matière dont le recyclage n’est pas sans poser de problème, et dont le prix s’emballe. Les casiers ont une durée de vie de 50 ans et permettent par ailleurs de ne plus utiliser systématiquement de film plastique pour maintenir le chargement des palettes. Et il existe un parc de